Après le succès du festival de l’estampe, Empreinte, le Télégraphe a accueilli pendant une année l’atelier lithographique de Mario Ferrerri et Joël Ramos, l’occasion rêvée pour moi de poursuivre mes expérimentations sur pierre!
J’ai commencé par des essais de matières et de motifs, l’idée était d’avoir une variétés d’empreintes sur la pierre et d’observer le résultat à l’impression.
Puis je me suis lancée dans le dessin d’une manière noire. Pour cela il faut d’abord réaliser un aplat à l’encre lithographique, puis « gratter » (presque creuser) pour retirer le gras et faire apparaître les blancs ou lumière:
dépôt de poussière de pierre sous l’action de la gouge
et voici le résultat sur papier, la pierre ayant été très affectée par les multiples préparations, Mario a fait plusieurs tirages, tous très différents ce qui en fait des états distincts plutôt qu’une série.
Dans un tout autre registre, je voulais faire une litho en plusieurs couleurs, ce qui implique de travailler avec plusieurs pierres (une pierre par couleur) et des calques. Avec le confinement, mon travail s’est malheureusement interrompu après la deuxième couleur:
impression « simple » de 2 couleurs, brun noir pour les troncs et vert pour le feuillage ajout d’un sepia sur le vert superposition du dessin sur le papier il ne reste plus grand chose du dessin sur la pierre qui a été « brulée » à l’acide nitrique. impression sur un papier kraft